Jésus de Nazareth, Jeanne d'Arc, Louis Capet, seizième du nom, comparaissent ensemble devant un tribunal qui réunit Caïphe, Pilate, Cauchon, Fouquier-Tinville et d'autres. La collaboration des juges-accusateurs aboutit à une triple condamnation à mort. Quand le livre commence, Jésus, Jeanne et Louis vont au supplice sous les yeux du marquis de Pradines et d'un mystérieux soldat qui veulent les sauver. En contrepoint, un homme politique du XXIe siècle interroge sa cousine, Mère Constance de la Croix Glorieuse, prieure d'un monastère cartusien. Croit-elle que la fin de l'existence politique de la France, qui lui paraît évidente, reflète la volonté de Dieu ? La plume vive, tendre, comique, émouvante d'Yves Meaudre, son imagination audacieuse, sa foi profonde donnent à ce livre une rare force. La vive flamme d'un amour ardent de notre pays, qui affleure à toutes les pages, en fait aussi une très belle réponse à la question grave posée par Jean-Paul II : "France, fille aînée de l'Église, qu'as-tu fait des promesses de ton baptême ?" Tout ce livre a en arrière-plan la méditation de l´auteur autour de la question posée par Jean-Paul II lors de son premier voyage en France : "France, fille aînée de l´Eglise, qu´as-tu fait des promesses de ton baptême ?". Dans ce récit, écrit en 16 actes, il y a cinq personnages, trois qu´on interroge et deux qui s´interrogent. Les trois qu´on interroge sont Jésus de Nazareth, Jeanne d´Arc et Louis Capet, seizième du nom. Ils comparaissent ensemble devant un tribunal réunissant Caïphe, Pilate, Cauchon, Fouquier-Tinville et quelques autres. La collaboration des juges-accusateurs aboutit à une triple condamnation à mort. Les deux qui s´interrogent sont nos contemporains : Jean de Pradines, descendant du marquis, comme lui homme politique et sa cousine, Mère Constance de la Croix Glorieuse, prieure d´un monastère de chartreusines. La fin de l´existence politique de la France, qui paraît évidente, reflète-t-elle la volonté de Dieu ? Laisse-t-elle possible un destin spirituel ? Notre conscience nationale - celle des dirigeants, celle du peuple - peut-elle cesser de s´endurcir ?