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Liste des produits de l'auteur LAUN (Hellmut)

Hellmut Laun est né en 1902 à Königsbronn, en Souabe, et n’a reçu aucune éducation religieuse dans sa famille. Le père était un esprit libre enclin au panthéisme", sa mère une protestante qui ne parlait jamais de religion. Au lycée de Heidenheim on lui apprend à détester l’Église catholique. En raison de la montée de l’inflation après la Première Guerre mondiale, il ne pu poursuivre ses études. Il a commencé un apprentissage dans une usine de pansements dans des conditions très difficiles. Après avoir terminé sa formation professionnelle, il est transféré en 1923 à la filiale autrichienne à Innsbruck, où il vit dans des conditions économiques beaucoup plus favorables que dans son pays natal, et il grimpe rapidement les échelons de l’entreprise. Il a une grande vie, mais il n’a toujours pas besoin de Dieu… En 1929, après un tragique accident, il meurt presque sur la table d’opération. Alors que sa vie est en jeu, il a une expérience de mort imminente qui le change à jamais. Il a des rêves remarquables qui lui enseignent les vérités de la foi. Il essaie de demander l’aide des âmes du purgatoire, recevant une réponse surprenante. Comme il l’a décrit plus tard, il a fait l’expérience de cet état comme la transition vers un monde au-delà, qu’il perçoit comme étant ordonné vers un centre spirituel, comme une lumière d’une intensité immense et dont la vue suscite un profond désir de s’approcher de lui comme le but ultime et heureux. Et il a vu des gens qui aspirent à cet état de bonheur avec un désir douloureux, mais qui sont empêchés par quelque chose de se rapprocher de cet objectif. Réveillé de l’anesthésie, Hellmut Laun a tiré deux conclusions fondamentales : premièrement, la vie de l’homme ne se termine pas par la mort, mais le "noyau" d’un individu n’est pas détruit. Deuxièmement, au-delà de notre monde expérimenté, un esprit existe comme centre spirituel de l’univers. La question de la vérité et du sens ultime de l’existence humaine ne l’a plus quitté et l’a occupé plus que sa propre profession. Après son rétablissement, il est retourné au travail et lorsque sa succursale déménage à Vienne, il s’y installe et devient directeur. Cela l'a amené à fréquenter des cercles complètement nouveaux d'écrivains et d'artistes qui l'ont amené à la foi catholique. Il y croise de nombreux amis, dont le philosophe catholique Dietrich von Hildebrand. Le jeune homme devient bientôt convaincu que l’Eglise catholique est la source de la pleine vérité sur l’homme et sur Dieu. En 1937, après avoir perdu les doigts de la main gauche lors d’un accident à l’usine, il décida spontanément de devenir catholique. Le 21 juin 1937, il est admis dans l’Église des Carmes de Vienne-Döbling. Trois mois après sa conversion, en la fête de saint François d’Assise, il eut une profonde expérience mystique. Il s’est réveillé d’un rêve dans un état de transe, au cours de laquelle il a vu son âme enfermée dans une prison entourée de murs épais. Il n’y avait là qu’une seule ouverture qui, comme il l’a décrit plus tard, permettait de sortir vers cette liberté à laquelle chaque âme humaine devait aspirer. Cette véritable et unique ouverture était le Christ… De la logique de la situation, j’ai vu la libération par le Christ - et seulement par Lui - comme la seule solution. Dans cette situation, Hellmut Laun, comme il l’a dit, a vu la « réalité originelle de Dieu » : Dans mon esprit, le centre même de l'univers que j'avais vu sous anesthésie est apparu, seulement maintenant non plus comme la lumière spirituelle incommensurable, mais – si j'ose dire ainsi – la personnalité de Dieu. Il réalisa que Dieu était le maître absolu de l'univers et que tout ce que les Écritures disaient de Lui était complètement vrai. Après l’invasion de Vienne par Hitler, il s’enfuit en France avec son ami Dietrich von Hildebrand. Laun envisagea d’abord d’entrer dans un monastère. Mais après une visite chez Hildebrand à Paris, il décida de servir Dieu comme laïc dans le monde. En 1939, il épouse sa femme Gertrude, avec qui il a quatre enfants, et le deuxième fils, Andreas Laun, est nommé évêque auxiliaire de Salzbourg en 1995. Hellmut Laun est mort en 1981 en la fête de la conversion de Paul d’une insuffisance cardiaque.

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